mardi 20 décembre 2016

DROIT DE REPONSE A BOBO FRANCOIS



Chères lectrices et chers lecteurs,

La semaine dernière vous avez appris la démission de BOBO François, maire de la commune. 
Pour justifier cette démission, il met en cause le comportement d’un conseiller municipal (le ver dans le fruit) qui aurait usé à son égard d’irrespect, de haine et de harcèlement. Bien que mon nom ne soit pas cité dans la note d’information, vous n’êtes pas sans ignorer qu’il s’agit de ma personne.

Les fonctions de maire et d’élu obligent, celui qui en a les attributions, à s’investir pleinement et à rendre des comptes à la collectivité. BOBO François, pour camoufler ses manquements, ses absences à son devoir de maire, a choisi de se faire passer pour une victime.  Je vais à travers ce droit de réponse vous apporter des éléments factuels pour démontrer qu’il vous ment.

Vous constaterez, dans sa note d’information, que BOBO François parle du bilan et de l’équipe de son premier mandat (2008/2014). A aucun moment, il n’a un mot sur les conseillers municipaux actuels et sur le bilan de la mi-mandat, pour la bonne raison qu’il n’a pas eu de temps de s’occuper de la commune et de son conseil municipal.

Si BOBO François a été nommé par hasard (sic) maire de la commune en 2008, personne ne l’a obligé à se présenter en 2014, ni même à se présenter comme Président de la Communauté de Communes du Val de L’ailette (CCVA) et comme vice-Président du pays Chaunois, sans en avoir informé le conseil municipal. Pour quelqu’un qui ne veut pas faire de la politique, cette soif de pouvoir est surprenante !

En cette période de mise en application de la loi Notre (fusion des communes et intercommunalités, entre autres), BOBO François n’avait pas mesuré l’ampleur du travail à accomplir au sein de la CCVA. Il a dédié son temps libre essentiellement pour ses mandats de président, au détriment de la commune. Très vite, il a oublié son devoir de représentation (manifestations diverses, cérémonies commémoratives, assemblées …), n’a quasiment plus communiqué avec les Barisiens (1 P’tit Barisiens par an au lieu de deux), puis, débordé par les événements, il a décidé d’une gestion au minima de la commune.

Il a écarté les commissions municipales qui sont destinées à améliorer le fonctionnement du conseil municipal dans le cadre de la préparation des délibérations. De ce fait, les dossiers présentés en conseil municipal étaient incomplets et amenaient de vives discussions. De plus, alors qu’il se devait d’exécuter les décisions du conseil municipal, il agissait de façon personnelle sans en référer aux conseillers municipaux. Cette façon d’opérer a été la cause d’erreurs et d’irrégularités multiples, pour lesquelles je suis intervenue  afin de  défendre les intérêts de la collectivité.


Ce que BOBO François interprète comme étant : « Le moindre projet est contesté par principe. Les séances du conseil municipal deviennent une tribune politique où les institutions et la réglementation sont bafouées », est en réalité mes interventions répétées à chaque conseil municipal pour demander des explications sur des dossiers non travaillés, contester ce qui n’est pas conforme aux textes et règlements et défendre les intérêts des Barisiens. 

Je suis intervenu en autre sur les sujets suivants pour :

. Contester une dépense non-justifiée de 5000 € auprès de l’USEDA lors de la réalisation de l’enfouissement des lignes électriques du centre village
· Demander l’annulation d’une délibération relative au budget, non validée par le conseil municipal
· Faire respecter la législation en matière des chemins ruraux et d’exploitation pour préserver les intérêts de la commune
· Dénoncer une mise en danger des enfants fréquentant l’accueil restauration, insuffisamment encadré 
. Défendre le maintient du CCAS que le Maire voulait tout simplement supprimer
· Défendre les intérêts des salariés de la commune
· Dénoncer un délit de favoritisme dans le cadre d’un marché public au détriment des contribuables
· Demander à faire respecter le code de l’environnement en matière de dépôts et décharges sauvages dans les bois de la commune
· Demander la réunion des commissions municipales pour travailler les différents sujets importants
· Dénoncer la remise de la compétence scolaire aux communes, par la CCVA, sans avoir demandé l’avis aux conseillers municipaux
· Contester le déclassement de la Département N°534 en voie communale sur la partie récemment rénovée
(Voir comptes rendus des conseils municipaux)

Alors, si c’est ça être haineux, harceleur et bafouer les institutions et la réglementation, oui, j’ai agi ainsi, mais pour défendre ardemment mes idées et les intérêts de la collectivité, mais nullement dans l’intention de blesser des personnes. J’admets que la forme n’était certainement pas bonne, mais je n’ai pas trouvé d’autre solution devant l’insolence du maire.

Je n’ai pas de rancœur envers les conseillers municipaux nouvellement élus, ni pour les anciens élus qui ont pris position pour BOBO François. Il est vrai que le maire, en sa qualité de premier magistrat de la commune est censé faire appliquer les lois et règlements de la république et qu'il est normal de lui faire confiance. Malheureusement, la négligence de BOBO François a fait que ce principe essentiel n’a pas été respecté. J’espère que cela servira de leçon à tous. BOBO François quittera définitivement le conseil municipal après l’acceptation de sa démission par Monsieur le Préfet de l’Aisne.  Je ne doute pas que ce départ sera favorable pour retrouver une sérénité  et une efficience au sein du  conseil municipal, avec un nouveau maire.

Je vous souhaite à tous d’excellentes fêtes de fin d’année 

Pour rappel, la permanence vie quotidienne se tient à votre disposition;



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