mercredi 11 mars 2020

BARISIS AUX BOIS - ELECTIONS MUNICIPALES 2020


CANDIDATURE INDIVIDUELLE DE WILFRID PERDU : UN VOTE QUI VOUS RENDRA ACTEUR DE LA VIE DE VOTRE COMMUNE.
La commune peut être un formidable laboratoire de réinvention de l’exercice citoyen et de nos institutions. Nous devons recréer des espaces où nous reprenons conscience de ce que nous sommes en tant que collectivité. Autre chose qu’un agrégat d’individus qui prennent des décisions dans leur coin sans se laisser nourrir par les autres.

Où fait-on de la politique aujourd’hui ? Les mairies sont vides. Les places de village aussi. Les cafés ne sont plus que des lieux de consommation. À nous d’imaginer de nouveaux espaces, de réintroduire l’agora. Pourquoi pas chez les gens, à tour de rôle, dans les fournils des boulangers, les salles de sport, les domiciles ? Que l’espace privé puisse accueillir une part de la vie collective.

Si nous voulons d’autres représentants, soyons prêts à devenir d’autres citoyens. À nous d’exiger de notre maire, individu ou collectif, de nous inclure dans la gestion de la commune. À nous de troquer le citoyen-consommateur-de-politique qui se contente de voter et de manifester, pour devenir le citoyen qui participe à la vie sociale et qui refait du politique un acte de tous les jours.

Ce processus ne se fera pas du jour au lendemain. Il ne se trace pas dans les manifestes, dans les billets d’opinion, dans les hashtags colériques partagés sur les réseaux sociaux par ceux qui pensent déjà comme nous. Il ne se satisfait pas de la seule dénonciation, des manifestations de colère et des slogans révolutionnaires. Il se fait les mains dans le cambouis du quotidien, en allant à la rencontre de ceux qui n’ont pas la même expérience que nous, et qui vivent là, à quelques pas. Il se réalise dans l’expérimentation de pensées collectives dont on ne sait ce qu’elles donneront, mais qu’on soumet à l’exercice de la pratique.

Si nous reprochons à nos dirigeants d’être déconnectés de la réalité que nous vivons, ne faisons pas la même chose en nous réfugiant dans la contestation symbolique, le défouloir virtuel ou le mutisme dégoûté. Soyons prêts à collaborer avec nos représentants pour répondre au désir d’engagement des uns et pour solliciter celui des autres. Chacun, élu et électeur, a une responsabilité pour réinventer l’articulation démocratique et tenter d’apaiser cette société où les gens ont avant tout besoin de réapprendre à se parler.

Sarah Roubato